CLICK HERE FOR BLOGGER TEMPLATES AND MYSPACE LAYOUTS »

lundi, juin 28, 2010

Le bal des émotions

Je savais précisément, depuis ma tendre enfance, que ma somptueuse robe devait être marine. Que j'allais porter des perles et que le prince charmant allait m'y conduire dans la Camaro 1982 magique.

C'était un rêve de petite fille qui fut surpassé avec grand succès. J'étais émerveillée. Mon bal de finissants, malgrés mes attentes bien précises et extravagantes, fut exactement la soirée féérique que j'avais toujours imaginée. Avec une grande romance en prime. Moi qui descends le grand escalier de la maison familiale, qui recoit la plus belle rose rouge qui n'ai jamais vu le jour. Moi qui danse et qui s'amuse à fond avec les copines. Surtout, moi qui est éperdument amoureuse et qui recoit un baiser digne des plus beaux contes de princesses à la fin de la soirée. Bla bla bla, bref, moi heureuse tout plein.

Souvenirs impérissables, bonheur intense à chaque fois que j'y pense.

Onze années se sont écoulées depuis cette soirée, aujourd'hui bien exactement.

Vous comprendrez alors avec quelle émotion je me suis prêtée au jeu du chauffeur vendredi dernier. Mes mains toutes de blanc gantées tenaient le volant du carrosse magique qui à conduit ma nièce adorée à son propre bal de finissants. Accompagnée de son belâtre, elle était bien fière d'avoir obtenue de sa vieille tante une balade en Camaro "vintage" pour marquer, à son tour, son entrée remarquée à la soirée sacrée.

J'ai vu d'éblouissantes robes. J'ai ressentie des émotions qui flottaient au vent comme mes cheveux qui s'échappaient de mon petit chapeau d'occasion sur la route. Le genre d'émotion qui font sourire de belle nostalgie et qui mouillent nos yeux de joies mélancoliques. Et j'ai bien évidement pensé à toi.


Je me suis aussi prise une contravention de vitesse des plus salées.


Déjà onze années au jour d'aujourd'hui...

lundi, mai 17, 2010

Révolte

Injustice et tristesse.


Une amie de longue date vient tout juste de perdre son fils.

Accident de la route.

Deux enfants; des jumeaux. Leucémie pour l'une, accident mortel pour l'autre.

La vie est parfois injuste je crois.

Grande tristesse.

mercredi, novembre 25, 2009

Nouvelle réalité

J'essaie de rester zen; je respire profondément et continue de boire mon thé vert....dans une tasse Snap-on.

vendredi, juillet 24, 2009

Mea culpa

À toutes les fois où vous m'avez annoncé que votre destination de vacances estivales était le sud, j'étais bien heureuse pour vous, mais honnêtement, je ne comprenais pas trop pourquoi on voudrait aller gaspiller tout ce temps dans un pays chaud puisque anyway, l'été ici, y fait beau et chaud. À la limite, aller faire le chemin de Compostelle, aller grimper des montagnes en Afrique ou découvrir la Russie, je comprends qu'on veuille faire ça l'été, tsé. Mais aller se dorer à Cuba ou en Jamaïque en plein été, à part le fait que la mouche à chevreuil ne se rende pas jusque là...


Bref, tout ça pour dire que je débarque tout juste de Cuba. Que c'était formidable. Merveilleux et que j'ai fait vivre son premier voyage en avion à ma Flau et qu'elle a adoré. Tout ça pour dire que mon niveau de stress à chuté, que ma bonne humeur à explosé et que j'ai passé des moments fantastiques avec ma fille et ma nièce.


Et oui, j'ai été dans le sud en été. Et je repartirais demain.

samedi, juin 20, 2009

Vie de quartier

L'an dernier lorsque j'entrepris ma migration à moyen-long terme pour la grand'ville, ma famille bien banlieusarde tentait de me dissuader à grand coup de: "C'est dangeureux Montréal pis tu vas te retrouver toute seule là-bas!", de:"les voisins sont sauvages en ville, tous des égoîstes!", de:"je ne pourrai plus t'aider à faire ton ménage!", etc, etc.

Bon, je fais mon ménage presque toujours toute seule, c'est vrai, mais le moins qu'on puisse dire, c'est que mon voisinage est loin d'être indifférent à mes besoins.

Vendredi soir, vers les 10 heures, ma porte était martelée avec l'énergie du désespoir. Je suis sortie de la douche à toute vitesse en tentant de rester en vie, le coeur faisant un affolant solo de drum, l'exfoliant au chocolat striant mes jambes et le dégoulinant masque capillaire faisant son travail de masque capillaire. Bref, j'ai ouvert la porte catastrophée, le peignoir attaché tout de travers. Voyez le genre.

Était-ce quelqu'un qui avait besoin d'urgente assistance? Non.

Était-ce un voleur courtois? Non.

Était-ce un agent de police venu m'annoncr une atrocité? Non.

Ma quatrième voisine tenait absolument à m'informer qu'une place de stationnement venait de se libérer juste devant ma porte. Tsé.

C'est grand l'entraide, c'est vraiment grand.

mardi, juin 02, 2009

La diva aux "caps" d'acier roses

Mes rêves farfelus et moi et avons pris une pause pour tenter d'être un peu logique face à notre avenir. Parce qu'être un genre de pigiste qui attend des contrats, c'est un peu lourd sur le plan financier et ça créer un léger stress qui mine le moral à long terme. D'autant plus que les contrats sont plutôt rares par les temps qui courent... Et que notre horraire de maman monoparentale exige une certaine stabilité.

Donc, devant une offre estivale de remplacement de maternité tout à fait respectable l'été dernier, j'ai décidé d'accepter de retourner dans mes anciens souliers au commerce paternel. Y ayant travaillé étant plus jeune, je connaissais bien les bases du travail à faire et l'équipe. Toutefois, pas question de m'assoir sur mes lauriers! De nouvelles tâches me seraient maintenant assignées. Avec un grand plaisir, je me suis donnée à fond pour apprendre à maîtriser plusieurs autres aspects du travail.

De fil en aiguille, j'ai développé un intérêt plus prononcé pour la gestion de cette entreprise que je connais si bien...

Vous me voyez venir, hein?

J'ai décidé de braver les difficultés et de foncer. Envoyant mon père à la retraite, me joignant à un associé pour combler mes manques de connaissances mécaniques et contractant un gros prêt me voilà à nouveau propriétaire d'une entreprise. Et quelle entreprise!

Un garage de mécanique automobile et une agence de location de véhicules de travail. Un monde d'hommes. Avec tous les stéréotypes qu'on peut y trouver. Avec ses mysogines, avec ses machos et ses vieux de la vieille. Avec son lot de farces sexistes et de regards désaprobateurs. Avec aussi une grande satisfaction du travail accompli à chaque soir. Je travaille à fort à comprendre et à diriger tout ça du mieux que je peux.

Donc voilà où votre fantôme de Minnnie en est.

Tout un revirement de situation, je sais. J'ai troqué mes escarpins pour une paire de chaussures à caps d'acier.

Mais au moins, elle est rose.

Tout comme la façon dont je vois ma vie en ce moment.

lundi, mars 02, 2009

À la manière de ...

Aujourd'hui, lors d'une réunion ultra important où l'on discourait de bilan mensuel, de chiffres et de choses très très sérieuses, je me suis levée pour aller chercher un document. Revenant à ma place avec le dit document et toute ma grâce natuelle, je me suis assise par terre, juste devant ma magnifique chaise. Banal, certe. Mais ô combien humiliant.

Vie de merde.