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jeudi, octobre 18, 2007

Être québécois ou faire comme tout le monde

Quitte a me faire crucifiée (oh, le mauvais jeu de mot...), je me permets de vous proposer un texte qui traduit d'excellente façon ma position face aux actuels débats irraisonnables.

Bon jeudi matin, bonne lecture. Moi, je retourne au boulot...




CollectifLe Devoir (IDÉES)jeudi 18 octobre 2007

Nous, du Groupe d’action politique des Québécois issus de l’immigration du Parti québécois, croyons qu’il est important que le Québec puisse débattre sur les fondements de son identité. Cela permettra de déterminer les éléments qui font de ce peuple une nation à part entière pouvant exiger d’exercer le contrôle de sa destinée. Ce débat, nous en sommes convaincus, fera valoir la nécessité pour le Québec de devenir un pays, soit, par conséquent, de réaliser la souveraineté. Cependant, c’est avec inquiétude que nous constatons la dérive du débat sur les accommodements raisonnables.

Cette dérive consiste à faire un amalgame des questions de liberté de religion, d’immigration et d’accommodements raisonnables. La question de l’identité québécoise resurgit sous la forme d’un nationalisme identitaire et populiste qui monopolise l’ensemble du débat. Ce type de repli identitaire présente une vision de l’identité nationale qui exige de tous des valeurs et un comportement uniformes.

Cette forme d’affirmation identitaire voit une menace à l’unité nationale dans toute minorité, qu’elle soit religieuse ou issue de l’immigration. L’immigrant est présenté comme la principale source de demande d’accommodements, de surcroît pour des motifs religieux. Pourtant, la réalité est tout autre. Les demandes d’accommodement sont rarement de nature religieuse. Quand elles le sont, elles proviennent souvent de minorités établies de longue date.
Une démocratie se doit de protéger ses minorités. D’où la pertinence des accommodements raisonnables. Nous tenons à dénoncer l’intolérance, voire l’intégrisme, du discours ambiant. Car la laïcité et les valeurs québécoises sont instrumentalisées, sinon pour éliminer, du moins pour diluer la diversité. Certaines personnes proposent maintenant d’exiger des immigrants la réussite d’un test de français, test que bien des Québécois peineraient à réussir. On veut imposer aux employés de l’État une tenue vestimentaire exempte de tout symbole religieux. On propose même que l’État québécois dresse une liste de valeurs séculaires que tous devraient partager... mais que seuls les immigrants devraient signer.

Forcerait-on un Québécois né ici à s’engager par écrit envers certaines valeurs ? Lui demanderait-on de ne pas porter tel ou tel type de vêtement ? Demander aux immigrants de le faire, c’est les confiner à être des citoyens de deuxième classe. Dans notre Québec, tous sont égaux. Chacun d’entre nous a les mêmes droits et les mêmes droits responsabilités, dont celle de comprendre la différence. Nos libertés de conscience, de religion et de culte sont garanties par les institutions démocratiques et représentatives encadrées par la Charte québécoise des droits et libertés. Elles le sont pour tous, pas seulement pour la seule majorité catholique.

Oui à la laïcité, non à l’ostracisme

Notre laïcité se porte bien au Québec. L’État est déjà laïque. Les propositions qui tendent à vouloir uniformiser les valeurs et à éliminer ou à restreindre au domicile l’expression de leurs différences n’ont, en soi, rien à voir avec la laïcité. Elles ont pour conséquence de stigmatiser les nouveaux arrivants et de contribuer à leur marginalisation, voire leur ghettoïsation. Nous refusons cette logique. Le Québec est et doit rester une terre de liberté pour tous.
Le contraire aurait pour conséquence de fermer la porte à toute forme de diversité. Ceci, sans oublier que cette même diversité est déjà une caractéristique de la société québécoise.
Le mouvement souverainiste devrait être le premier à rejeter le projet rétrograde et irréaliste d’un mode de vie autarcique des Québécois. Ne pas le faire nuirait à tous les efforts des dernières années pour rejoindre les Québécois issus de l’immigration. De plus, cela reviendrait à passer à côté des vrais dangers pour la culture québécoise : le cadre fédéral et la mondialisation marchande et anglicisante. À trop associer à l’immigration les craintes légitimes de pertes sur le plan culturel, les Québécois risquent encore une fois de manquer le vrai pouvoir : la souveraineté.

Le Québec qu’on aime

Le Québec est une terre de liberté, un bout d’Amérique où on parle français. À travers nos institutions, cette liberté nous permet d’aménager l’espace public du Québec de façon démocratique. Que reste-t-il de la démocratie quand une religion ou une majorité songe à imposer ses valeurs à l’ensemble ? Quelles valeurs veut-on léguer aux générations futures ? Nous aimerions que ce soient celles qui ont permis au peuple québécois d’être considéré comme une terre d’accueil où il fait bon vivre, qui est ouverte sur le monde, démocratique et libre.
Et que resterait-il du Québec si tout le monde se référait aux mêmes valeurs ? Rien qui permette cette créativité québécoise, celle d’un peuple qui a su, malgré sa petite taille et en peu de temps, se tailler une place enviée dans le monde sur le plan tant économique que culturel. Et, il faut le dire, qui a su servir de modèle en matière de politique d’immigration et de gestion de la diversité.

En fait, il ne resterait rien des fondements qui ont permis l’épanouissement de l’identité du Québec contemporain : une société ouverte où tous, sans distinction de race, de sexe ou de religion, ont des droits égaux et où personne, ni Église ni État, n’entretient le privilège de dire à l’autre quoi penser ou comment s’habiller.
***
Kerlande Mibel, Steve Fontes, Siegfried L. Mathelet, Driss M’Birkou, Rim Mohsen, Éric Quillerée, membres du Groupe d’action politique des Québécois issus de l’immigration du Parti québécois

mardi, octobre 02, 2007

I wake up and september ends


C'est en me stationnant dans l'espace reservé à mon nom que j'ai pris la décision d'être heureuse et de lâcher prise. J'ai souri béatement et j'ai fais un constat rapide de la merveilleuse vie que je mène. En marchant dans les feuilles mortes vers mon nouveau bureau, j'ai réalisé que je mourrais d'envie d'y être déjà. Je travaille avec passion, j'accompli avec grand bonheur mes tâches quotidiennes. Et cet entrain me fait un bien fou. Il y a longtemps que je n'ai pas ressenti un si grand épanouissement. Je fais mon travail rapidement et bien. Ma confiance en moi revient me faire coucou. J'ai vingt-cinq ans, j'ai un job génial et je suis qualifiée pour le faire. Une paix m'envahie.

L'immense équipe est souriante. Les gens affichent leurs couleurs, ils ont le droit d'être ce qu'ils sont. Des centaines d'entités qui forment un gigantesque tout en apportant le meilleur d'eux-même, dans leur domaine respectif. Chaque apport contribue à former le produit final et chacun en est conscient. Nous formons une grande symbiose productive.

J'ai officiellement démissionné de mon ancien emploi et m'en trouve libérée. J'ai laissé derrière moi l'ambiance pourrie, l'hypocrisie et la reconnaissance inexistante. C'est terminé. Merci, bonsoir, bonne vie à tous....

J'ai aussi perdu beaucoup de poids suite à l'opération que j'ai subie en août. Pour ton information Nitram, aucun changement de sexe au programe...j'aime beaucoup trop être une fille. Je me sens littéralement plus légère, plus femme. Je plane les copains.

Un nouveau job, un nouveau corps plus sain, des tas de projets réalisés pendant l'été. Plusieurs objectifs atteints avec grande sérénité. Des tas de nouveaux buts à atteindre...

Je suis actuellement absente de la blogovie, et honnêtement, vous lire et vous écrire me manque énormément. Pour le moment, je travaille sans arrêt et je mène deux carrières de front. Ma créativité et mon temps passent autrepart... mais je pense encore à vous souvent, sincèrement.

à bientôt j'espère!