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mardi, juillet 31, 2007

Bonheur intensif


J'ai passé un week end extra. Vraiment. Ça faisait un petit moment déjà que je rêvais d'un road trip vers n'importe où. Ce fut vécu samedi dernier et ce fut salvateur. Comme un pied de nez aux règlements qu'on s'impose nous-même. Comme un petit moment de folie dans ma vie qui se réorganise trop rapidement dans une routine bien ennuyante malgré moi...

Tout d'abord, c'est avec grand plaisir que j'ai participé à une petite beuverie bien amicale vendredi dernier avec la Fairy et le Étienne d'Amérique. Question de prendre l'air et d'enfin découvrir que Fairy mesure une longeur de trotoir de 450 sudien, nous avons marché pendant des heures le long du boulevard Cousineau. Fairy prenant des pauses toutes les dix secondes, le EA a offert bien héroiquement de la porter sur son dos (non sans se plaindre de la douleur infligée à ses pauvres petits pieds ayant reçu un pédicure plus tôt dans la journée). Bref, une bien chouette soirée de décompression où nous avons ouvert beaucoup trop de bouteilles de vin...

Aux prises avec un sympatique mal de tête et une légère nausée le lendemain matin, je quittais une banlieue pour une autre. Je me dirigais donc vers ma maison transformée en sauna (nous sommes dans le même bateau Véro) pour défaire la valise qui trône sur mon lit depuis une semaine et effectuer des tâches ménagères judicieusement délaissées depuis plusieurs semaines au profit de voyages et de festivals multiples.

L'appel insistant de la fuite se fit entendre à nouveau. La simple vision d'une enseigne verte indiquant que la "20 Est, ben, c'est par là-bas", fut des plus inspirants. C'est ainsi qu'un samedi matin ensoleillé, j'ai nagué le tunnel et j'ai pris la direction de Québec, un-extra-grand-thé-s'il-vous-plait-merci de chez notre Tim national en mains et un-extra-large sourire aux lèvres.

J'ai roulé pendant quelques heures, savourant les kilomètres et le soleil. Je dois cependant vous avouer que ce n'est pas par hasard que Québec s'est transformé en destination de rêves pour la journée. En fait, le camp de vacances familial annuel pour lequel j'adore faire du bénévolat débutait dimanche dernier. Malheureusement, j'y suis absente cette année. Une personne très près de moi recevra des soins médicaux majeurs cette semaine, ma place est auprès d'elle. Je sais que j'ai fait le bon choix mais c'est tout de même triste de devoir y renoncer.

Toute l'équipe de réunissait samedi dernier tout près de Québec afin de mettre en place les derniers détails essentiels à cet évènement qu'on prépare depuis l'an passé. C'est avec surprise qu'ils m'ont vu débarqué pour les aider. Presque toute la petite famille de bénévoles était là. La bulle de bonheur était en train de se créer. Ce fut une journée de pur bonheur. Le site est toujours aussi enchanteur. J'ai pu revoir des tas de magnifiques visages amicaux, réjouis et fébriles. Prendre des nouvelles de tout le monde. Porter mon nom de camp au moins pour une petite journée et leur souhaiter une bonne semaine en personne. J'ai quitté les larmes aux yeux, laissant dernière moi une équipe dévouée qui s'apprêtait à vivre une autre intense semaine de magie en compagnie de familles éprouvées par la maladie.

Ensuite, je suis allée rejoindre mes parents et leurs amis à la marina de Québec, où ils sont en vacances pour quelques jours. J'ai finalement dormi sur le bateau, bercée par l'orage, ennivrée d'émotions et d'une légère quantité d'excellent vin...

Je suis revenue sur Montréal le lendemain, en faisant un petit détour par Pintendre pour voir des amis expatriés et leur magnifique bébé-presque-nouveau-qui-fait-des-sourires-totalement-craquants. Et c'est bien ressourcée et déterminée que j'ai aidée ma grande amie Tinou à trouver la plus belle robe au monde pour le mariage de mon amie Kapucine qui arrive très bientôt.

Ce week end sous le signe du bonheur s'est terminé par un savoureux repas partagé entre copains, auprès de la piscine. En arrière plan, la pleine lune jasait avec son reflet sur le Saint-Laurent.

mardi, juillet 24, 2007

Mektoub

Vous savez, j'ai une passion pour le maghreb; son peuple chaleureux et acceuillant, ses tissus colorés, son histoire, son architecture, la langue arabe et ses sons mystérieux. Juste de repenser à la sérénité du désert et je me calme. La richesse des coutumes, des traditions. Le bleu de la méditéranée, sa musique envoutante. Ces yeux si profonds. Le rythme de vie, la religion musulmane. Tout cet univers me passionne depuis ma tendre enfance. Mes lectures et mes études n'ont fait qu'accroître cette affection.

Donc, me retrouver en Tunisie, c'est apprendre encore et toujours sur un monde mystique et profondément intéressant. C'est aller au bout de moi et m'épanouir. Je compte continuer mes périples et découvrir encore plus de merveilles en visitant d'autres pays. Si l'émancipation passe par l'accomplissement de nos rêves, soyez assuré que je continuerai de plonger en terres inconnues afin d'en connaître toujours plus sur ces peuples qui forment avec nous un monde.

Et comme un berger l'a déjà fait au fil des pages d'un petit bouquin bien inspirant, je poursuivrai ma légende personnelle jusqu'à découvrir mon trésor.

D'autres photos du paradis...












Quelques photos du voyage magique...




Mahere, mon futur mari... ok ok, il n'a que 3 ans, mais avouez qu'il est tout mignon!




lundi, juillet 23, 2007

Dichotomie

C'est officiel. Je suis revenue. Les yeux pétillants, le coeur attendri et prête à affronter l'infini. J'ai des souvenirs par milliers. Je suis de retour mais j'ai encore l'odeur du cumin dans les narines et les couleurs chatoyantes des tissus dans les yeux. J'ai encore les tam tam et les chants mystiques dans les oreilles. La chaleur intense brûle encore ma peau. Je suis privilégiée par la vie, j'ai vécues des aventures surpassants celles des meilleurs romans que j'ai lus. Je suis privilégiée, j'ai fais ce magnifique voyage exactement au bon moment dans ma vie.



Je me promets de garder toute cette magie à l'intérieur et de foncer.

J'ai aussi passé un merveilleux week end de déjeuner dans l'herbe avec une grande amie, de feux d'artifices émouvants(je vous l'ai dis que je suis zinzin) et de journée parfaite sur l'eau avec mes parents, mon adorable fillette édentée et mes amis Fairy et le Étienne d'Amérique.

Ce matin par contre, c'est plutôt complexe de foncer et de sourire en même temps. J'ai eu beaucoup de mal à marcher jusqu'au bureau, et je vous confirme que ce n'est malheureusement pas parce que mes hauts talons me faisaient souffrir. La solution aurait été simple.

Non, ce matin, c'est le coeur au bord des lèvres et les larmes dans les yeux que j'ai monté l'escalier du bureau. Lors d'un de mes premiers billets, je vous expliquais un peu à la blague la situation vécue au bureau. Ce matin, je suis seule dans les forces du bien. Les deux dernières collègues alliées ont quitté. Elles ont démissionné.

C'est donc avec le coeur gros comme la terre que j'ai déverrouillé la porte de mon bureau atrocement vide. Mon amie et collègue est partie. Celle avec qui je partageais ce bel espace à quitté. Avec son agraffeuse, avec ses trombones magiques, avec sa touche de folle magie.

Pendant deux ans, elle a été ma comparse des bons et des mauvais moments. Pendant deux ans, j'ai eu l'immense chance de travailler en étroite collaboration avec l'une de mes meilleures amies. Seules, toutes les deux, nous occupions le plus beau bureau de la boîte. Nous écoutions notre musique, nous y discutions, nous y avons tellement ri et pleuré. Moi qui lui lançais des céréales. Elle qui me lancait des répliques tordantes ou cinglantes, se réchauffant sous ma lampe hallogène.

Nous avons vécse des tonnes de jours mémorables. Maintenant qu'elle a quitté, je ne sais plus du tout comment je vais y arriver ici. Fine stratège, celle est qui me calmait dans mes éclats d'émotions et dans mes envies de lancer l'agraffeuse à LA collègue ridicule. C'est elle qui me conseillait judicieusement dans mes dossiers, ou dans la parfaite attitude à adopter dans certaines réunions pour faire valoir mon point...

Pour moi, qui fais passer l'amitié avant tout, c'est très difficile de sentir que l'amie que je cotoyais 35 heures semaine ne sera plus près de moi physiquement. Difficile de réaliser que nous ne prendrons plus notre petit dej ensemble, que nous n'irons plus ensemble diner au parc Lafontaine presque tous les midis. Le parc me sera triste sans toi!

Tu vas tellement me manquer ici. Je te souhaite bonne chance dans ce nouveau travail qui viendra combler tous tes besoins professionnels de fille structurée... Je souhaite aussi beaucoup de bonheur à cette autre collègue et amie qui terminera sa maîtrise cet été, vous avez été pour moi des forces positives incroyables dans cet environement de travail tellement malsain.

Donc, je suis maintenant seule ici.

Comment on fait pour combattre seule les forces du mal déjà....?

lundi, juillet 16, 2007

La tunisie...

Eh les copains, je vous manque?

De l. autre côte de l. ocean, la ou les claviers sont fous, tout est merveilleux...

Je vous promet l.integral de mon carnet de voyage...

Asslama

jeudi, juillet 05, 2007

la réponse est...



b






Définitivement. B. Je pars. C'est sûr. Confirmé.






Lundi après midi, je m'envole pour le nord de l'Afrique.






Pour 10 belles journées. C'est peu, mais c'est immense en même temps...






J'ai des millions de trucs à préparer....






Asslama!

Dilemme compliqué



La famille tunisienne qui vous a accueillie il y a bientôt trois ans vous invite à assister au mariage d'un des fils de la famille samedi le 14 juillet en Tunisie, toute dépenses payées parce qu'on vous aime bien et qu'on veut que vous participiez aux festivités. Le départ serait lundi le 9 juillet et on est le jeudi 5 juillet. Que faîtes-vous en prenant en considération que vous revenez au travail après un long congé maladie, que c'est la grosse pagaille au bureau et que vos finances ont mal au ventre???


a)Vous refusez gentiment en expliquant la situation. Après tout, votre professionalisme doit être sauf. Seulement quatre jours d'avis n'est pas un délai convenable.

b)Vous acceptez! Cette chance là ne se représentera peut-être jamais!!! Et puis, l'appel sacré du voyage se fait très insistant. Vous pourriez peut-être plonger à nouveau en terre africaine et bon, honnêtement, ces gens là sont tellement acceuillants et formidables et gentils....ça vous ferait un bien fou de revoir votre famille tunisienne.

c) Vous ne savez pas quoi faire du tout. La patronne étant en congé aujourd'hui, ça devient difficile de lui parler. Vous avez des maux de tête à force de réfléchir. Il y a trop de lait dans votre thé ce matin et vous venez de vous prendre une 128e contravention de stationnement pour cette année. Vous aimeriez ben ça que quelqu'un décide pour vous, ça serait pas mal moins compliqué.

mercredi, juillet 04, 2007

merde, c'est inévitable

Garder le sourire. Respirer. Feindre une joie inexistante. Participer. Rire aux farces douteuses. Visualiser un ben gros sapin. S'imaginer bucheron.

Particper au dîner d'anniversaire de la boss. Faire semblant d'aimer ça.

Souhaitez-moi bonne chance ou du moins priez pour moi.