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samedi, juin 20, 2009

Vie de quartier

L'an dernier lorsque j'entrepris ma migration à moyen-long terme pour la grand'ville, ma famille bien banlieusarde tentait de me dissuader à grand coup de: "C'est dangeureux Montréal pis tu vas te retrouver toute seule là-bas!", de:"les voisins sont sauvages en ville, tous des égoîstes!", de:"je ne pourrai plus t'aider à faire ton ménage!", etc, etc.

Bon, je fais mon ménage presque toujours toute seule, c'est vrai, mais le moins qu'on puisse dire, c'est que mon voisinage est loin d'être indifférent à mes besoins.

Vendredi soir, vers les 10 heures, ma porte était martelée avec l'énergie du désespoir. Je suis sortie de la douche à toute vitesse en tentant de rester en vie, le coeur faisant un affolant solo de drum, l'exfoliant au chocolat striant mes jambes et le dégoulinant masque capillaire faisant son travail de masque capillaire. Bref, j'ai ouvert la porte catastrophée, le peignoir attaché tout de travers. Voyez le genre.

Était-ce quelqu'un qui avait besoin d'urgente assistance? Non.

Était-ce un voleur courtois? Non.

Était-ce un agent de police venu m'annoncr une atrocité? Non.

Ma quatrième voisine tenait absolument à m'informer qu'une place de stationnement venait de se libérer juste devant ma porte. Tsé.

C'est grand l'entraide, c'est vraiment grand.

mardi, juin 02, 2009

La diva aux "caps" d'acier roses

Mes rêves farfelus et moi et avons pris une pause pour tenter d'être un peu logique face à notre avenir. Parce qu'être un genre de pigiste qui attend des contrats, c'est un peu lourd sur le plan financier et ça créer un léger stress qui mine le moral à long terme. D'autant plus que les contrats sont plutôt rares par les temps qui courent... Et que notre horraire de maman monoparentale exige une certaine stabilité.

Donc, devant une offre estivale de remplacement de maternité tout à fait respectable l'été dernier, j'ai décidé d'accepter de retourner dans mes anciens souliers au commerce paternel. Y ayant travaillé étant plus jeune, je connaissais bien les bases du travail à faire et l'équipe. Toutefois, pas question de m'assoir sur mes lauriers! De nouvelles tâches me seraient maintenant assignées. Avec un grand plaisir, je me suis donnée à fond pour apprendre à maîtriser plusieurs autres aspects du travail.

De fil en aiguille, j'ai développé un intérêt plus prononcé pour la gestion de cette entreprise que je connais si bien...

Vous me voyez venir, hein?

J'ai décidé de braver les difficultés et de foncer. Envoyant mon père à la retraite, me joignant à un associé pour combler mes manques de connaissances mécaniques et contractant un gros prêt me voilà à nouveau propriétaire d'une entreprise. Et quelle entreprise!

Un garage de mécanique automobile et une agence de location de véhicules de travail. Un monde d'hommes. Avec tous les stéréotypes qu'on peut y trouver. Avec ses mysogines, avec ses machos et ses vieux de la vieille. Avec son lot de farces sexistes et de regards désaprobateurs. Avec aussi une grande satisfaction du travail accompli à chaque soir. Je travaille à fort à comprendre et à diriger tout ça du mieux que je peux.

Donc voilà où votre fantôme de Minnnie en est.

Tout un revirement de situation, je sais. J'ai troqué mes escarpins pour une paire de chaussures à caps d'acier.

Mais au moins, elle est rose.

Tout comme la façon dont je vois ma vie en ce moment.